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mercredi 16 septembre 2015

Émile - Il est 7 heures


Par Vincent Cuvellier, illustré par Ronan Badel, Gallimard jeunesse, Giboulées, Émile t.10

Quatrième de couverture:
«"Émile, debout! il est 7 heures!" Hein, quoi, comment? 7 heures? il est 7 heures? déjà?»

Émile a raison. Il a toujours raison. Il est le seul à toujours avoir raison. Le seul? Non, en fait. Quand sa mère affirme qu’il est 7 heures, ELLE a raison. Incontestablement. Peu importe ce que les autres en pensent. Peu importe ce qu’ils essaieront de lui faire croire. De sa plume délicieusement irrévérencieuse et cocasse, Vincent Cuvellier tricote une fois de plus une aventure haute en couleurs dans le quotidien rocambolesque d’Émile. On rigole sous cape, on retient notre souffle devant tant de candeur audacieuse et on savoure la verve désopilante de ce personnage inimitable. Un petit bijou déjanté, à l’humour grinçant, et qui a indiscutablement du panache!


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✮  

Maman est un oiseau


Par Anne Loyer, illustré par Leïla Brient, Bulles de Savon.
Quatrième de couverture:
«Manon a une maman qui est un oiseau, ou plutôt qui est pilote d'avion, mais c'est un peu la même chose. Et papa gère le quotidien, comme il dit. Quand la maîtresse d'école demande un exposé sur le métier de ses parents, Manon ne voit pas bien comment dire à tous que son papa est père au foyer et sa maman dans les airs.»

Avoir une maman qui s’envole ponctuellement pour son boulot et un papa qui est à la barre de la ronronnante et rassurante routine à la maison, c’est à la fois chouette, délicieusement hors norme et un brin déstabilisant. Mais lorsqu’il faut raconter cette singulière famille devant toute la classe, la dynamique se corse un peu et la peur des autres s’invite dans le bal. D’une voix tendre et sensible, Anne Loyer chuchote tout en finesse l’histoire de l’enfance qui a tant soif d’approbation, mais surtout celle de Manon et de sa crainte muette qu’un jour sa maman-oiseau ne sache pas retrouver son chemin jusqu’au nid familial. Un opuscule émouvant, à la plume toute simple, qui sait dire avec justesse le vertige d’oser sortir des ornières.


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✩

jeudi 10 septembre 2015

The Good Little Book


Par Kyo Maclear, illustré par Marion Arbona, chez Tundra Books

Quatrième de couverture:
«Boy meets book. It's not quite love at first sight, but a good little book grows on a boy, soon becoming his loyal companion... until, one day, the book is lost. Will the boy get back his good little book? Will the good little book survive on its own without a proper jacket? Open up this good little book to find out.»

Et s’il existait un livre parfait pour chacun de nous? Un livre essentiel qui fait de nous un lecteur? Un livre comme une pierre philosophale? Un livre dont la lecture rend tout possible? D’une plume coquine et authentique, Kyo Maclear tricote une décoiffante épopée, celle d’un petit livre rouge en quête de jeunes dévoreurs de mots qui s’ignorent, et d’un garçon qui, contre toute attente, se laissera happer par le plaisir des mots. Nourri par l’univers visuel chaleureux et luxuriant de Marion Arbona, ce singulier opuscule sait raconter tout en simplicité la naissance de la connivence littéraire qui, si on la laisse s’épanouir à son rythme, peut s’avérer être l’amour d’une vie. Un petit bijou délectable à relire encore et encore.


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✩



mercredi 9 septembre 2015

Ma plus belle victoire


Par Gilles Tibo, illustré par Geneviève Després, Québec Amérique

Quatrième de couverture:
«J’ai dit à la Peur :
— Je ne veux pas que tu entres chez moi !
Elle m’a accompagné dans le vestibule, dans le corridor, dans le salon. Rendu dans la cuisine, je lui ai dit :
— Va-t’en chez toi !
Elle ne m’a pas écouté.
J’ai bu un immense verre d’eau pour la noyer. Mais la Peur savait très bien nager.»

Quand la Peur s’incruste, s’accroche, s’obstine, assombrissant insidieusement le quotidien, la Vie n’a plus le même goût. Elle devient noirceur. Les petits bonheurs prennent leurs jambes à leurs cous. Ne reste que la fuite. Une fuite de tous les instants. Jusqu’à ce qu’une main se tende pour tenter de faire échec au maelström. Avec une infinie justesse et une touchante sensibilité, Gilles Tibo brode finement l’histoire de Mathieu et de cette Peur avec un grand « P »; celle qui envahit tout, qui bouscule la tranquillité, qui éteint la joie de vivre et qui fait taire la candeur de l’enfance. Portée par l’univers visuel à la palette tendre et à la composition éloquente de Geneviève Després, cette épopée hors norme sait dire la détresse sans tomber dans l’apocalyptique, ose raconter ce combat silencieux digne des plus courageux chevaliers, petits ou grands. Un opuscule émouvant qui, je l’espère, saura être une main tendue dans la tourmente quotidienne de tous les vaillants anxieux de ce monde. 


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✮



Thèmes abordés: peur, anxiété

lundi 7 septembre 2015

Il était 2 fois dans l'ouest


Par Séverine Vidal, Sarbacane, Pépix


Quatrième de couverture:
«Cet été, quand Luna arrive avec sa mère à Monument Valley, en territoire indien, elle ne sait pas... qu'elle vient de mettre les deux pieds dans l'aventure! Ça commence par sa rencontre avec Josh, un garçon navajo, et ça continue avec de la magie, des croyances indiennes, des animaux sauvages, un vieux cow-boy fou surnommé "Sloppy Joe"... Bref : Luna et Josh vont tester les "mille façons de frémir en Arizona"!!!»



À lire un jour...

jeudi 3 septembre 2015

Quelqu'un qu'on aime


Par Séverine Vidal, Sarbacane, Exprim'

Quatrième de couverture:
« Matt craignait le pire. Il sent sur son cou la main de son grand-père, qui prend la parole :
- Je perds la mémoire. Et ce jeune homme, assis là, il m'emmène en tournée à travers les USA pour réveiller les souvenirs enfouis. C'est pas beau, ça?
Antonia et Luke hochent la tête, ensemble, parce qu'ils sont émus, Matt le voit dans le rétro. Gary relâche son étreinte et :
- Qui pourrait rêver meilleur petit-fils, hein?
Matt craignait le pire et ce n'est pas ce qui est arrivé. C'est même tout le contraire. »


À lire un jour...



mardi 1 septembre 2015

De cape et de mots


Par Flore Vesco, Didier Jeunesse


Quatrième de couverture:
«Au palais, les demoiselles de compagnie se succèdent. Aucune d'elles n'est capable de satisfaire les caprices d'une reine tyrannique. Serine décide de tenter sa chance. Avec son franc-parler et sa joie de vivre, la jeune fille va semer la zizanie au sein de la cour... Sans se douter qu'elle est en train de risquer sa vie!»





À lire un jour...