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samedi 20 février 2010

Le jour où nous étions seuls au monde



Par Ulf Nilsson, illustré par Eva Eriksson, L'École des Loisirs, Pastel

«Ce jour-là, je suis rentré tout seul avec mon petit frère à la maison. Nous avons attendu Papa et Maman. Personne n’est venu. Alors, nous avons construit une cabane. Une jolie cabane toute blanche, avec un mât pour le drapeau. J’étais fier. Je ne savais pas si nous allions pouvoir rester là quand nous serions grands. En tout cas, nous étions bien installés.»


Délicieuse histoire à hauteur d'enfants aux illustrations très touchantes. Les personnages sont attachants et les situations cocasses (ça fait remonter les souvenirs, comme des bouffées d'enfance!). Fin un brin abrupte, mais l'album vaut le détour!


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆

Le manuscrit

Par Frédéric Barbusci, Les Malins

«S'il était possible de faire un saut dans le temps pour rencontrer l'adulte que nous deviendrons et lui demander conseil, la vie serait sans doute beaucoup plus facile et nous éviterions une foule d'expériences désagréables. Voilà le concept de ce livre original, écrit et illustré par Frédéric Barbusci, animateur de Pseudo-Radio.»

Sympathique petit fourre-tout pour le jeune ado. Un brin éducatif (c'est un peu le but au fond!), mais comme le ton est humoristique et que le texte est truffé de de remarques et de dessins cocasses, c'est un «documentaire» qui se lit très bien. À faire traîner sur le bord du lit... pour que l'enfant ou l'ado en nous s'en délecte en cachette!


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆

Un homme à distance

Par Katherine Pancol, LGF, Le Livre de poche

«Kay Bartholdi est libraire à Fécamp, Jonathan Shields est un écrivain américain. Pour un guide touristique de la côte normande, il lui commande des livres par correspondance. Elle répond à cet inconnu qui semble partager les mêmes goûts qu'elle. Lettre après lettre, ils se découvrent une même passion pour la littérature. Cette relation épistolaire devient bientôt aussi passionnée que celle de deux amoureux. Ils se découvrent, se jaugent, s'offrent l'un l'autre leurs plus belles lectures : Maupassant, Jean Lorrain, Flaubert, Barbey d'Aurevilly, Roger Martin du Gard, etc... et se disent, à travers leurs auteurs préférés, des choses qu'ils n'auraient pas osé avouer.»


Une correspondance étrange et fougueuse, où l'amour nous dévoile sa face la plus sauvage. Un amour si grand, si intense, qu'il vrille le coeur et fait fuir. Des secrets enfouis au plus profond de ces deux êtres et qui, peut-être, n'auraient jamais dû refaire surface. La plume est d'abord un brin trop hermétique, semant des références littéraires de circonstances (Kay est libraire tout de même) mais qui restreignent le cercle des lecteurs qui peuvent en savourer l'à-propos. Mais ensuite, lorsque les livres cèdent la place à l'âme, la plume de Pancol nous entraîne, qu'on le veuille ou non, dans un spleen étourdissant, aux mille émotions, et nous laisse, à la fin, pantelants et blessés, atteints jusqu'au plus profond de nous... 


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆