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samedi 13 août 2011

A Prayer for Owen Meany

Par John Irving, Ballantine Books

Résumé de l'éditeur:
«"I am doomed to remember a boy with a wrecked voice—not because of his voice, or because he was the smallest person I ever knew, or even because he was the instrument of my mother’s death, but because he was the reason I believe in God; I am a Christian because of Owen Meany."
In the summer of 1953, two 11-year-old boys — best friends — are playing in a Little League baseball game in New Hampshire. One of the boys hits a foul ball that kills his best friend's mother. Owen Meany believes he didn't hit the ball by accident. He believes he is God's instrument. What happens to Owen after 1953 is extraordinary and terrifying.»


Du pur Irving: tortueux, dense, touchant et juste. S'il s'agit d'un de ses meilleurs romans selon moi (et de loin!), c'est aussi celui qui demande le plus de patience, d'ouverture d'esprit et d'amour de l'Histoire! En effet, John Irving tisse cette fois une toile de fond gargantuesque, d'au moins deux cents pages, avant de se diriger tranquillement vers son but; but qu'il atteindra à la toute, toute dernière page. J'avoue que même en tant qu'admiratrice inconditionnelle et habituée d'Irving, j'ai trouvé la mise en place laborieuse par moment, surtout les grands pans de narration faisant référence en détails au déroulement de la guerre du Vietnam, une guerre que je ne connais que superficiellement, du haut de mes 31 ans. Par contre, la lente ascension,  tout à fait dans l'esprit de réflexion théologique qui imprègne les personnages principaux, en vaut indiscutablement la peine. Une belle grosse brique à dévorer absolument... mais en s'assurant d'avoir le temps de prendre le temps...!


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆




Pour le lire en version française