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dimanche 26 septembre 2010

Les Yeux jaunes des crocodiles

Par Katherine Pancol, Librairie générale française, Le livre de poche

«Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.»

Ouf! Toute une épopée que la plume généreuse et prolifique de Katherine Pancol met en scène! Un tourbillon humain, dans lequel le côté souvent sombre et triste de la vie prend beaucoup de place. Peut-être trop de place, même, surtout dans la première demie du roman. En effet, lors de la longue et patiente présentation des personnages, on sent une vague de misère humaine généralisée qui étouffe un brin la délicatesse de la plume (ce qui n'est pas sans rappeler Marie Laberge). Puis, (et heureusement!), l'espoir et la vie se fraient un chemin à travers l'intrigue, faisant filer fébrilement l'action jusqu'au point final. Et oui, on en redemande. Une plume un brin trop grandiloquente et pessimiste par moment, mais qui devient magique, lorsque la lumière et la spontanéité éclairent ses mots. 


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆

samedi 11 septembre 2010

The Cider House Rules

Par John Irving, Black Swan
Résumé de l'éditeur (tiré d'une édition plus récente):
«First published in 1985, The Cider House Rules is John Irving’s sixth novel. Set in rural Maine in the first half of this century, it tells the story of Dr. Wilbur Larch—saint and obstetrician, founder and director of the orphanage in the town of St. Cloud’s, ether addict and abortionist. It is also the story of Dr. Larch’s favorite orphan, Homer Wells, who is never adopted.»


Quelle étrange et envoûtante aventure humaine que ce roman! La plume d'Irving dessine patiemment la vie du Dr Larch, puis celle de son Homer Wells, avec une lucide tendresse. Toujours aussi délicieusement labyrinthique, le souffle de John Irving fait entrer le lecteur petit à petit, de digression en digression, dans le monde de cette singulière bande de Saint Cloud's, puis dans celui plus conventionnel mais aussi chaleureux d'Ocean View. Un voyage dans le Maine dont on revient changé... et des personnages qui malgré leurs travers deviennent un peu comme une famille qu'on ne veut plus quitter. Si l'ampleur des romans de John Irving peut en décourager plus d'un, l'expérience humaine dans laquelle on plonge avec ravissement fait oublier rapidement la traversée de cet océan de pages. Pour les lecteurs bilingues, la version originale est un brin plus savoureuse, cependant, la traduction offerte par les Éditions du Seuil est aussi tout à fait agréable. Laissez-vous donc charmer sans tarder!



Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ★ 



Pour le lire en version française