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jeudi 31 mars 2016

Hiroshimoi

Par Véronique Grenier, chez Ta Mère.
Quatrième de couverture:
Il y a parfois des ruptures qui ne peuvent pas arriver, mais qui le devraient. Parce que les cœurs se crient après sans arrêt, enterrent tout le reste, s’enterrent eux-mêmes. Ils s’emportent et se débattent et débordent, avec cette certitude qu’ils s’arrêteront le jour final, le jour ultime où, à se heurter sans arrêt, à s’exister de trop près, à s’attendre, un coup de trop les éclatera.»
L'amour. Celui qui fait rêver de douces chevauchées princières et de souliers de verre retrouvés. Celui qui fait sourire la grisaille. Celui qui fait s'épanouir les rêves. Cet amour-là. Le rarissime. Le mythique. L'insaisissable. Et s'il n'était pas aussi lisse que ses princesses de porcelaine? Et s'il confondait, parfois, souvent, le rire et les larmes? Et s'il s'émiettait l'essentiel à tout vent, et se retrouvait, hagard, perdu, désabusé, dans l'ordinaire grinçant de nos quotidiens aux mille visages? D'une plume vibrante, faisant valser avec aplomb la poésie d'un réel à l'aile brisée, Véronique Grenier crachote l'amour-poignard et son inéluctable. De petites phrases abyssales en envolées ébouriffées, elle sait dire l'âme, ses folies jubilatoires, ses errances vicieuses, et surtout, son espoir indestructible. Celui qui persiste et signe. Malgré la houle. Malgré le silence. Malgré l’éphémère. Un opuscule qui grignote la tranquillité avec une authenticité toute simple, et qu'on lit, d'une traite, en se protégeant tant bien que mal le coeur de l’irrémédiable.


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✮




Le mois de mars
de mon Défi littéraire 2016